fonction, traitement combiné, cognition et cause

Domaines de recherche : fonction, traitement combiné, cognition et cause

Communication médicale
Le 18 mars 2009

Détails
Fampridine orale à libération polongée dans le traitement de la sclérose en plaques : étude comparative aléatoire à double insu
Dans le cadre d’une étude comparative aléatoire à double insu en phase III, l’efficacité de la fampridine a été évaluée auprès de 301 personnes atteintes d’une forme cyclique (poussées-rémissions) de SP. Au bout de 14 semaines de traitement, une amélioration importante de la marche a été observée dans le groupe traité, comparativement au groupe témoin (placebo). Les patients chez qui la marche s’était améliorée affichaient de meilleurs scores d’autoévaluation de leur capacité de marcher.

Pour avoir accès à l’article intégral sur le sujet ainsi qu’aux commentaires de Alan Thompson, président du comité médical et scientifique de la Fédération internationale de la sclérose en plaques, et de Chris Polman, vice-président de ce comité, cliquer sur le lien suivant (en anglais) : Fampridine trial article (775 Kio) (Lancet, le 28 février 2009;373(9665):732-8).

GLANCE : résultats d’une étude comparative aléatoire à double insu en phase 2
Cette étude comparative aléatoire à double insu en phase 2, menée auprès de 110 personnes atteintes de SP cyclique (poussées-rémissions), visait à vérifier l’innocuité et la tolérabilité du natalizumab administré en association avec l’acétate de glatiramère. Au terme de l’essai de six mois, les chercheurs en sont arrivés à la conclusion que ce traitement combiné était sans danger. En outre, des différences importantes quant aux paramètres d’IRM ont été observées entre les deux groupes de participants, en faveur du traitement combiné. (Neurology, 3 mars 2009;72(9):806-812)

Les effets du sulfate de l-amphétamine sur la fonction cognitive des personnes atteintes de SP : résultats d’une étude comparative aléatoire
Cette étude clinique comparative aléatoire a permis de vérifier l’innocuité et l’efficacité de l’amphétamine chez 151 personnes atteintes de SP et de documenter les effets de cette substance sur la fonction cognitive. Au terme du traitement de 29 jours, aucune différence n’a été relevée entre le groupe traité et le groupe témoin dans les appréciations subjectives et la vitesse de traitement de l’information. Il reste que des différences importantes en faveur du traitement par l’amphétamine ont été décelées dans les résultats des tests de mémoire verbale et spatiale. Les auteurs ont toutefois reconnu que leurs observations devront être vérifiées dans le cadre d’études futures. (J Neurol. 5 mars 2009)

Le virus d’Epstein-Barr est associé à l’atrophie de la substance grise du cerveau chez les personnes atteintes de SP
La sclérose en plaques est une maladie complexe dont la pathogenèse pourrait impliquer certaines infections contractées durant l’enfance, et plus précisément l’infection par le virus d’Epstein-Barr (VEB), qui a été liée au risque de SP. Les auteurs d’une étude sur les liens entre une exposition ancienne par ce virus et les résultats des examens IRM chez 135 personnes atteintes de SP ont avancé qu’une telle exposition (révélée par la présence d’anticorps anti-VEB) est associée à une diminution de volume de la substance grise du cerveau et peut-être au taux de déperdition de cette substance dans la SP. (J Neurol Neurosurg Psychiatry, 23 janvier 2009)

Des interactions entre les antigènes HLA-B7 et HLA-A2 et les anticorps anti-virus d'Epstein-Barr sont associées au volume lésionnel déterminé par l’IRM dans la SP
Certaines études ont déjà montré que des variants génétiques (HLA27) étaient associés à une augmentation du volume lésionnel et de l’atrophie du cerveau dans la SP. Nous savons également qu’il existe une relation entre l’infection par le virus d'Epstein-Barr chez les personnes atteintes de SP et une diminution accrue du volume de la substance grise du cerveau. Les auteurs de la présente étude ont étudié les interactions entre l’infection par le VEB et ces variants génétiques de risque et ont suggéré que cette interaction était associée à la fois au volume lésionnel et à l’atrophie du cerveau. (J Neuroimmunol, 14 février 2009)

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